Rappelez-vous, Madame,
que vous manquez d’unité, que vous êtes à vous seule tout un cirque
que vous abritez un risque
que votre corps abrite des colocataires à la pelle
dont certains encombrants et d’autres mal élevés
Rappelez-vous, Madame,
que votre cerveau ressemble à une table de multiplication qui s’emballe
que votre cœur est divisé
qu’il y a en vous un quadruple flot
que vous chercherez toujours midi à quatorze ou quinze heures
et qu’à la fin des temps
(rappelez-vous, Madame !)
vous ne vous serez toujours pas rattrapée.