POUR NE PLUS Y PENSER – Poème de la séance de peinture du 10 septembre 2012 chez Olivier W.

J’ai voulu que ça soit un peu liquide
j’ai voulu que ça tienne chaud
 
J’ai voulu que ça soit reconnaissable
et j’ai crié : apparaissez, formes humaines
Quatre silhouettes sont apparues
 
Alors j’ai murmuré : et vous, lettres de l’alphabet, faites-moi signe !
la lettre epsilon me plaisait
 
j’ai voulu habiller et que ça reste nu
j’ai voulu enrichir et que ça reste pauvre
j’ai voulu trois couleurs qui restituent le blanc
j’ai voulu un trait noir qui parle du soleil
 
Tout ça en une séance. Juste une après-midi.
vers la fin de l’été,
tout près de l’équinoxe
avant d’être opérée.
 
POUR NE PLUS Y PENSER

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