Bientôt très allongés dans les rumeurs
Nous marquerons d’épaules le bonheur
De foins ridés, de plis rôdeurs
Vaporisant de nos grands bras l’odeur
De notre peau, douce tartine de beurre
Les herbes seront suaves les sentiments saufs
Et nous n’aurons plus soif lorsque nous rentrerons
Le soir dans les maisons, et nous arborerons
Avec un beau sourire aigu de diables bleus
La fleur sucée du trèfle dans nos boutonnières
Nous chanterons le cœur plein de lumières
Et nous nous endormirons avec Dieu