VIEILLARDS (2005)

Sur les vieillards, j’ai remarqué
Mon regard aimanté.
C’est toujours eux que je lorgne
Dans la rue. Je m’interroge.
Est-ce la peur de l’horloge
Qui me course ? Est-ce plutôt
D’avoir manqué le vieil âge
De mon père et de ma mère ?
Maman, les doigts je me mords
D’avoir su si mal escor-
Ter ton frêle corps
Lorsqu’il glissait vers sa mort.
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