c’est la gloire du cerisier
floraison exaltante
exagérée
blanchissime
superlative
qui m’éclabousse
par la fenêtre
il crie à moi je vais mourir
trop de splendeur
dieu à côté
c’est pas grand chose
imitateur des fleurs
et des capacités
insoutenables
du plaisir génital
de mes pétales
le cri de la jouissance, me dit le cerisier
tu ne peux pas le crier jusqu’au bout
tu en mourrais
je remarque que lui-même se tait
sa voix n’est que lumière