ÉCRITURE AUTOMATIQUE OU ÉNERVEMENT SUR LE MACINTOSH D’OCCASION QUE M’A FOURGUÉ XAV (2007)

Nom de nom de nom de nom de rom de rom de ripou de rutabaga de rutagatave de turlututare de forture de foutyle de cadran solaire ! ouille ouille aille ailla ailleurs aillaxe ! eh quoi ? le cœur de l’artichaut blettit et, quoi, le machoine macintosh est bien loin d’obeyoir aux jurons. Foin de l’emperlure et du batave épanoui ! foin de la sole avariée et loin de moi la pensée de chercher le pou dans la tête! loin de moi cacheture et fermeture, boitaclous et clovisseries en tous genres ! ça me mécontente à l’extrême et me chamoisit le pouton ! rien à faire ! ça n’obéit pas et moi pauvrette que devenir vais-je sous neige et que n’ai-je un manuel pour y comprendre puiquerie et piqûres ! plages et vents, marées et vins, grands crus et boiteries chimériques, le tout est de faire du mot et ça ne va pas vite… justifiez moi ça ! oh les pouacres ! rien ne bite et petits signes cabaloustiques point de nœud ne pigère. Broukk ! Botaniquement parlant je désespère et coquilles accumule, coquillage guère comestibles et arracheurs de soupirs.
Porquerie de porquaviation ! corinnerie de carambolite ! embilles ! embiolies ! dyslexies patafieuses et dieuseries bonnardes et mauvaisardes. Mécréantement parlant et botaniquement se taisant les intempéries planent au bord du givré gouffre gougnaffier qui m’embête et que vois-je, ahurie, céleste, imbécile, que remarqué-je et membré-je sous la flotte aquatique et verdâtre d’un octobre qui ressemble à novembre et déjardise dans le noël précoce et lamentablement triste ? Qu’espéré-je ? que crus-je ? que charité-je ? que gifleront les mains désormais sans bajoues ni clafoutis pruneaux ni raisins malaga et gâteaux s’abstenir tandis que court le furet du nord dans les frontières mal amalgarées des gamètes. N’en finirai-je mie de cette colonne abjecte où je ne dis rien mais tape sur des touches avec la fureur de lire et de vivre et sombre véhémence et véhémentement mensongère comme une lingère abjecte qui tord des draps de désespoir et des bras de lessive.
Blanc ! tout est blanc ! maintenant je vais grossir le caractère, rien ne marche, quel ennui, je ne maîtrise que pic et pouic et colegram ce qui moult m’embarrasse et me fort peu réjouit de joie ni rigolade ainsi que je le clame et subséquentes tirades de proclamations réticentes et tissages réclamateurs. Vox in deserto clamans, point de manuel, point de mode d’emploi, nuit qui timbe, odeurs d’essence errante, géraniums qui titubent, voilà mon lot gagné à la botterie et fureurs mignardes en silence pianotant, clapotant, jabotant, les vieilles dames jabotent et mon cœur clamotte et ramotte et farotte et pianote et gavotte. Vite ! par le col et la manche un gentilhomme quichottesque passant dans la penderie s’aperçut du mensonge ontologiquement incarcéré dans cet ongle incarné qui lui faisait si mal, au passant engrumé qui geignait (je geins, tu geins, il geignit, je geignais).
Que raconter alors à la voisineuse industrie qui s’escrime avec art contre le mur du marmoreux fouillis des poulpes? Est-ce que le caractère nommé helvetica désormais va répondre? volubilis et liserons glapissent encore au mol oreiller des basses-cours et le noyer ténébreux grossement flapi sommeille, il faut que cuisiner je m’en aille de pruneaux et abricots secs car comme disent les rappeurs aujourd’hui « tel est mon feston ». Tel est donc mon festin mon veston ma sagesse des nations et mes torrents verbeux, torrents très torrentueux et boulimiesques. vouaille que vouaille on cahine et cahate, on patatrache et on bolbiture, on bravigote et topinambasque sans oublier de figurailler et de garanuper, de stupéchoir, de poriturer, de mirlitamper et de stompéfier, maltraiturer et ratufier, on granule élégamment et on sautille en ïambes élégiaques dont le modèle idéal on le sait est ceci :
le train ne peut partir que les portes fermées/
Ne pas gêner leur fermeture !
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