Il est joli ce velouté qui vole dans l’ivresse
De ses volutes emplumées comme un petit vélo !
Je vois ses jambes s’agiter dans l’allégresse,
Et, lorsque se déplie la musique des mots,
Je vois un volant qui bondit dans les airs, une voile
Qui se rapproche élégamment du firmament.
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L’écheveau des sonorités se dévide au galop.
J’envie le petit dévolu qui s’envole
Ivre de vent et de loopings véloces
Volontaire et valseur je le vois volontiers devenir désinvolte
Planer dans la douceur et scintiller de mille virevoltes
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Le petit dévolu a voulu a voulu a voulu
Jeter son grappin sur Lulu. Lulu n’a pas voulu,
Lulu l’a démasqué le petit dévolu, « je sais ton nom », lui crie-t-elle, « ton vrai nom, je le sais, je l’ai lu,
et je le sais que tu n’es pas une libellule,mais tu es ce petit enfant tout rose
avec un arc, avec des ailes minuscules !
De tes volutes emplumées je me méfie gentil goulu
ivre de vents et de loopings véloces,
moi j’irai au couvent, qu’est-ce que tu veux, Dieu l’a voulu,
c’est pas la noce, mais toi petit enfant tu n’es
que l’anagramme d’un nom de fleur. Tu es la rose
dans le désordre. Tu es l’éros.
